Redondance

Je ne continue pas avec ce blog.

Il y a plusieurs raisons : la redondance, car il y a tout déjà pour le marin avec son bâteau qui cherche un rassemblement avec beaucoup de convivialité bretonne! Des manifestations pendant l’année comme la Semaine du Golfe (tous les 2 ans) et la Route du Sable (tous les ans). La Fédération Voile-Aviron tient une page des rassemblements et de manifestations. Il y en a pour tout le monde, pour toute type de bateau et niveau d’expérience à la voile. Il s’agit des promenades et les parcours sans compétition dans un esprit non-élitiste.

Pour discuter l’utilisation d’un dériveur ou autre bateau à voile autre que la régate et la compétition, je recommande le groupe Dinghy Cruising Association sur Facebook (en anglais). C’est un groupe très actif mené par le président de cette association, Roger Barnes qu’on voit souvent en France avec son Ilur Avel Dro.

Ensuite, je renonce à toute tentative d’organiser une nouvelle manifestations, surtout à cause des responsabilités civiles en cas d’accident ou de catastrophe. C’est compliqué d’assurer quelque chose qui tient débout légalement, et je préfère ne pas continuer. Un petit groupe d’amis qui assurent chacun sa responsabilité d’adulte, c’est autre chose, mais je n’ai pas trouvé beaucoup d’intérêt pour raser les côtes de la Normandie. Sur ces côtes, il y a peu de ports ou d’anses où on peut s’abriter. Les déferlants sur la plage cassent les bateaux dans un manœuvre pas parfaitement maîtrisée. Une mer trop grosse ou un météo un peu vive suffisent pour annuler quelque chose de soigneusement organisé.

La Bretagne offre plus d’eaux abritées pour les dériveurs: surtout la Rade de Brest, la Golfe du Morbihan, la Rance. Il y a beaucoup d’anses et d’abris où on peut échouer le bateau sur la plage ou le mettre au mouillage. Ces possibilités n’existent pas en Normandie. En Normandie, les deux possibilités sont les bateaux qu’on rentre dans un port, un bateau habitable avec un moteur pour les manœuvres d’amarrage – ou bien les dériveurs en plastique qui tolèrent le contact avec les galets en surfant sur une vague pour rentrer à la plage.

Voilà la réalité des choses. Je vous encourage à vous inscrire pour les différents rassemblements qui sont très bien organisés en France, ou faire vos propres voyages en mer seul ou avec vos amis.

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Route du Calva

Projet de Route du Calva.

La Route du Calva est un projet pour organiser un rassemblement d’enthousiastes de la voile-aviron sur le côte de la Basse Normandie entre, plus ou moins le port de Deauville jusqu’aux plages du Débarquement de 1944. J’anticiperai plusieurs conditions de base.

Un nombre de dériveurs d’environ 3m50 à 5m, capables d’être propulsés à la rame ou à la voile, plutôt des embarcations de type voile-aviron classique ou des dériveurs des années 1950-80, pas de bateaux de sport modernes ou de catamarans. Eventuellement un bateau avec un moteur hors bord comme sécurité, les autres à la voile et aux avirons. Ces bateaux seraient équipés pour la balade-croisière-raide pour s’éloigner des côtes jusqu’à deux milles. Les barreurs et équipiers auraient un certain niveau d’expérience de voile à la mer en conditions modérées, avec un intérêt à faire de la balade plutôt que la compétition. Les bateaux seraient aussi équipés pour bivouaquer sur la plage (qui est plutôt interdit) ou pour dormir dans le bateau au mouillage avec une tente sur la bôme.

Il faudrait prévoir un voyage aller-retour de trois à quatre jours pour retrouver les véhicules et les remorques dans le même lieu. Il faudrait que chacun soit légalement responsable pour sa personne, son matériel et sa responsabilité civile en cas d’accident, et qu’aucune responsabilité légale ne tombe sur aucune autre entité. Le groupe entier agirait comme sécurité pour tout bateau en difficulté, pas d’escorte à moteur.

Il faudrait faire cette balade à un moment qui ne coïncide pas avec la Route du Sable, le Semaine du Golfe, … Ce serait pendant une semaine d’été ou même en arrière-saison avant le mauvais temps d’automne. Avant d’organiser quelque chose, j’attends un niveau d’intérêt et des idées pour l’organisation.

Je pense à cette partie de la Normandie, car la mer serait un peu plus protégée qu’au nord de la Seine, et un bateau peut rentrer sur la plage en sécurité ou dans un port. On passera par les plages du Débarquement en mémoire de ceux qui ont perdu leurs vies pour la liberté en 1944. Enfin, je suis ouvert aux idées.

Veuillez adhérer au groupe sur Facebook si l’idée vous intéresse.

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Mes Articles en Anglais

Je n’ai pas mis ce blog à jour depuis longtemps, comme observait Sébastien du Club Nautique de Saint Valéry en Caux.

Voici mes articles en anglais, y compris mes aventures en Bretagne et à la Route du Sable.

Les organisateurs de la Semaine du Golfe ont accepté à inscrire mon bateau Sophia en Flotille 3. C’est le groupement des dériveurs de l’époque des Trente Glorieuses comme le Vaurien, le Zef ou bien d’autres. Vous qui lisez ce blog, venez nombreux à Vannes mai prochain.

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Voile-Aviron

voile-avironLa voile-aviron est un concept de plaisance qui se distingue du plaisance habitable et la pratique du dériveur de régate. Je me retrouve dans cet esprit, plutôt que dans l’idée assez amère de l’anarchiste de mer. Ayons les idées équilibrées! J’ai été formé dans l’esprit régate avec les bateaux (dériveurs et habitables) modernes. Il faut éviter l’esprit d’idéologie ou le nous contre eux. Il y a de la place sur l’eau pour tout le monde, et même pour les navigateurs professionnels comme les transporteurs et les pêcheurs!

La voile-aviron est surtout une forme de navigation de plaisance qui cherche à regagner l’innocence de ceux qui la pratiquent. On fait avancer le bateau par le vent ou son énergie propre (avirons), utilisant un moteur thermique uniquement pour raison de sécurité. C’est surtout une notion de prendre son temps et trouver sa communion avec la nature de la terre et de la mer. Cette façon de naviguer donne la place aux autres, à la convivialité et à la tolérance. C’est antipode de la route sur terre où les voitures et les camions sont conduites de plus en plus agressivement! On trouve parfois cette agression chez les conducteurs de bateau à moteur, mais rarement à la voile. La mer est encore une espace de liberté.

Il y a certainement des types de bateau plus convenables à cet état d’esprit, surtout les embarcations traditionnels à gréement misaine ou à tiers. Mais pas exclusivement. L’important est l’état d’esprit.

La convivialité est primordiale, et beaucoup de marins amateurs participent à de nombreux fêtes populaires et rassemblements. Naviguer dans un nuage de centaines de bateaux réchauffe le cœur par le sentiment de solidarité humaine. Ces gens ont un amour pour les bateaux de tradition sans rejeter ce qui est positif et constructif de la modernité.

Un autre caractéristique important est la transportabilité et la versatilité de nos bateaux. On les transporte sur une remorque derrière sa voiture. On met quelques minutes pour gréer et pour mettre le bateau à l’eau. Ainsi, on peut naviguer en mer, sur une rivière ou sur un lac. On peut aller partout.

J’aimerais recommander quelques liens dédiés à la voile-aviron:

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Voile Pourave

Je n’ai pas mis ce blog à jour depuis longtemps, mais vous pouvez voir les articles en anglais sur mon autre site sur la voile et la mer.

J’ai fait la découverte d’une vision proche de la mienne – Le site de la Voile Pourave. Je ne suis pas d’accord pour imposer une telle vision sur ceux qui restent dans le système. Il doit y avoir la liberté pour tous, y compris les milliardaires et les fanatiques de « tuning ». Mais le fond résonne bien chez moi.

 Si vous trouvez que :

Il n’est pas nécessaire d’avoir fait les glénans pour naviguer correctement.

Il y a des sous-officiers, mais il n’y a pas de sous-marins.

La voile dans les marinas de la côte d’azur, c’est pathétique.

La voile de compétition des voileux, c’est déprimant.

La voile des amateurs de technique, qui font du tuning sur leur bateau, c’est lamentable.

La voile est devenue un repère de voileux, de bourges et de techniciens.

Alors, ce site est le vôtre.

Je suis moins tranché, car j’ai été formé par la FFV et les Glénans, ce qui m’a donné une rassurance en mer et une technique qui permet de gérer les petites crises comme le départ au lof et le dessalage. J’ai fait des régates, et j’y ai trouvé beaucoup de plaisir, même comme personne qui n’est pas de « type » compétitif. En revanche, je suis opposé au réglementation et la monopole des bateaux de régate, des licences FFV, le principe de précaution maximum et les limites mises par les bureaucraties.

J’observe les règles communes de sécurité. Je porte le gilet. J’ai le VHF et le téléphone portable à bord ainsi que mes rames et un ancre – et un truc fumigène comme je ne navigue qu’à la lumière du jour. Mais il n’y a pas besoin de faire de la sécurité une obsession. On fait ce qu’il faut. C’est tout.

Pourquoi pas une micro-viole pourave? Je crois que la Route du Sable est assez large d’esprit pour accepter mon 320 hybride! Mais la Semaine du Golfe, j’attends leur réponse. Il ne faut pas tomber dans le radicalisme et la polarisation, nous contre eux. Les enthousiastes de « tuning » des bateaux traditionnels et des embarcations hyper-modernes aux mâts en carbone ont aussi leur place sur la mer. J’ai trouvé beaucoup de sympathie sur la Rance, moi et mon petit baignoire en plastique moche.

Mais, tout dit, ce blog a des bonnes réflexions! A lire.

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Les Eaux de la Charente Maritime

Nous sommes rentrés en Normandie après trois semaines de vacances à Fouras en Charente-Maritime. Nous étions dans une baie abritée entre l’Ile d’Oléran, la côte de la Charente Maritime et l’île de Ré au nord, aujourd’hui liée à La Rochelle par un grand pont routier.

Nous avons campé au camping de la ville de Fouras (Charente Maritime) tout près de la plage. L’expérience du camping avec environ 2.000 hommes, femmes et enfants de tous les horizons de la vie était intéressante, le moins que l’on puisse dire. C’était une véritable étude de l’humanité, du plus noble jusqu’à ceux qui ne peuvent pas vivre sans bruit. Pour une somme modique, j’ai pu stationner mon bateau au club de voile, là où le cale du port est disposée de telle façon de pouvoir mettre les bateaux à l’eau jusqu’à trois heures et demi chaque côté de la marée haute.

Sûrement une image de paradis en cette canicule d’Août! Il faut bien observer les heures navigables, car autrement il faut se trouver jusqu’aux genoux dans la vase. Ma femme est allé à la cure à Rochefort, ce qui me laissait beaucoup de temps pour naviguer sur mon petit « 320- vieux-gréement » avec ses voiles rouges.

Sans la houle de côtes sauvages ou de notre Manche, je sentais capable de faire des grandes navigations (grandes pour un dériveur) comme la baie de la Seine. La première fois, c’était un aller-retour timide à Ile d’Aix. Ensuite, j’ai pris plus de courage, pour circumnaviger l’île et ensuite visiter le Fort Boyard, itinéraire représentée par la ligne en rouge. Ma visite à l’Ile Madame est représentée par la ligne bleu. Un dizaine de miles nautiques pour chaque sortie?

Voici l’Ile d’Aix.

Cet endroit est absolument fascinant, et non seulement du point de vue de la visite touristique. La première chose qui frappe le visiteur, c’est l’absence de voitures.

L’histoire de cete petite parcelle d’un vieux monde est longue et fascinante. En 1067, Isembert de Châtelaillon donne l’île aux moines de Cluny, qui établissent un prieuré. Dès la fin du XIIe siècle, l’île est devenue un site stratégique navale de l’Angleterre, ah oui, le Perfide Albion! Nous sommes confrontés à des siècles de conflits entre l’Angleterre et la France, aboutissant à la guerre de Cent Ans. Les fortifications ont été commandés au dix-septième siècle par Vauban pour défendre La Rochelle, Rochefort et l’embouchure de la Charente.

Si les anglais sont capables des actes de cruauté dans l’histoire, nous découvrirons deux monuments sur l’Ile d’Aix et l’Ile Madame à environ sept cent prêtres réfractaires qui sont morts dans les conditions affreuses dans le Pontons de Rochefort en 1794.

Cette île marque aussi la fin de la règne de Napoléon comme empereur. En 1809, la flotte britannique bloque les ports de l’Empire, Rochefort en particulier. Cette île était la dernière refuge de Napoléon en France, et c’est là qu’il se rendit aux Britanniques en 1815. Le Fort Liédota a servi de prison, surtout pour les prisonniers politiques, et aussi récemment qu’en 1961, après la guerre de l’Algérie.

Pendant ma sortie « rouge », j’ai passé le cardinal nord de Fouras sur mon bâbord, et ensuite le Fort Enet.

Le tentation d’aller visiter le fort était là, mais à quel prix d’un bateau cassé pour trouver un portail fermé? Il y a deux plages minuscules, et la reste est fait de rochers. A éviter! J’avais cru que ce fort était abandonné, mais il appartient à deux familles de particuliers et les visites guidées sont possibles. Voir ce vidéo.

J’ai laissé le fort à tribord pour continuer sur le Fort Boyard. J’avais environ 8 nœuds de vent et pas trop de clapot: c’était possible, surtout en vue d’un changement de vent prévu du sud-ouest au sud-est. J’étais au portant les deux directions! J’ai réussi!

Le Fort Boyard est un peu galvaudé par le jeu télévisé populaire, et par la suite les excursions incessantes en vedette. Au moins, ce tas de pierres sert à quelque chose. C’était un prison à une époque, sans doute pour les prisonniers les plus durs comme à Alcatraz en Amérique! Certainement ce serait impossible pour un homme à s’évader, mais on a certainement trouvé que cette solution n’était pas très pratique. Donc, c’est un monument qui sert au divertissement et aux loisirs. Les vedettes font beaucoup de vagues même quand ils réduisent la vitesse. Un skipper qui fait son boulot a priorité sur un dériveur ou un habitable à voile – c’est le bon sens! J’ai eu à m’arrêter à la cape, avec une vedette devant moi et sans possibilité de virer. Il m’a donné un coup de klaxon, très bref, je suppose pour me remercier de l’épargner l’horreur d’un dériveur et d’un homme dans ses hélices. Les odeurs en mer sont impressionnantes, non seulement les émissions de gasoil, mais aussi la clope et les parfums des femmes quand on reborde ses voiles pour passer derrière la vedette!

Je suis rentré par le nord de l’Ile d’Aix en prenant la canal profond pour éviter les surprises.

Ma sortie « bleue » m’a conduit par la même route jusqu’au Fort Anet, mais cette fois, je me suis tourné par le sud de la péninsule de Fouras. Ensuite je suis allé au près bien abattu à  l’Ile Madame. Aux nord-est de l’île, j’avais la Passe aux Boeufs, ce qui permet l’accès en voiture à marée basse. En bateau, il faut attendre la marée haute, ou si c’est un dériveur qui ne craint pas les galets, on se met à la plage, on tire le bateau jusqu’à l’autre côté pour le remettre à l’eau.

Voici cette île, et la Passe aux Boeufs n’est pas visible sur cette photo.

Après la mise à l’eau, faisant gaffe à plusieurs rochers, j’ai pu partir au près serré à plusieurs virements de bord. Quand j’étais suffisamment au large, j’ai eu de plus en plus de place pour abattre et pour passer à l’ouest de l’île. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps pour visiter l’île, sous peine d’un bain de vase à Fouras! Donc il fallait lutter contre l’horloge.

Avec un peu plus de temps que j’avais anticipé, j’ai pris l’Ile d’Aix par le nord. Mais j’avais du près serré à l’est de l’île avec du courant. Le vent est tombé – merde! Mais il est revenu, et j’ai pu passer le point critique pour pouvoir abattre et trouver un peu de vitesse pour rentrer.

Voilà ce qu’on peut faire avec un humble dériveur sur une eau protégée. Tout de même, un peu de vent donne du clapot, et il faut ne pas oublier d’abattre pour ne pas être tête dans les vagues – clap, clap, clap… Privilégier la vitesse sur la cape, et c’est plus confortable. J’ai même fait des exercices de navigation avec un compas de relèvement, une carte de mer et un rapporteur breton. Intéressant, même si pas nécessaire étant donné les petites distances et la présence riche de repères pour naviguer à l’œil.

Sophia est de retour à Veules, et j’ai retrouvé la houle de la Manche. C’est une autre navigation, et tout construit l’expérience indispensable du marin.

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Une petite absence

Ce blog a été un peu négligé ces dernières semaines, mais j’ai continué la voile. A l’école de Veulettes-sur-Mer, nous avons eu des bons navigations dans les vents de 15 à 18 nœuds et ma préférence se porte toujours sur le support solitaire – un Topaz Uno ou le Laser (qui n’a qu’une voile radiale).

Encore dimanche dernier (Pentecôte), j’étais en mer avec mon 320 / Mirror gréement hybide et il y avait des jeunes sportifs du Club de Vernon dans l’Eure avec leur moniteur en Zodiac. Ils naviguaient en Laser dans un vent de 13-14 nœuds, leur première fois en mer, et comme des aces. J’ai démâté à cause de l’attache du hauban en haut du mât. Un moment je constate que mon gréement n’est plus tendu et la mât bougeait – il faillait rentrer – et crac, un petit bout casse. Le mât tombe, et il n’y a plus que tout ramasser. Je croyais avoir cassé le mât, mais cette fois j’ai pu regréer sans aller chez l’accastilleur. Le gréement dormant est toujours le point faible du bateau.

Mais cette fois, pas besoin de gréement de fortune. Le Zodiac des jeunes en Laser était à quelques mètres. Pouvez-vous m’accorder un petit coup de main? Avez-vous un bout de remorquage? Bien sûr. Suivez-nous? Je n’ai pas de choix (avec un sourire)! Le bateau de sécurité sert à quelque chose. L’un des Lasers avait aussi souffert d’un mât cassé.

Voilà encore un histoire pour faire vendre Paris Normandie! Je crois qu’il ont d’autres chats à fouetter! 🙂

La môle de Veules se remplit. 4 Lasers cette année, et deux tout-petits dériveurs de sport Bic pour les enfants. Cela change de l’Optimiste bords ta voile et écope! Deux ou trois 420, un bon bateau solide et fiable. On est quasiment plein – ce sont les catamarans qui prennent de la place. Grrr! Mais cette année on a plus de place parce qu’il n’y a plus qu’un seul bateau de pêche avec son matériel.

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Souvenirs de Naviclerus

J’ai déjà mis un petit article sur la régate Naviclerus 2011 qui a eu lieu dans la Baie de Quiberon. Notre skipper vient m’envoyer une photo de moi-même à la barre avec notre intrépide navigateur Audren Pierrick avec sa flûte.

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Estuaire de la Seine

C’est une navigation dont on se redoute, car l’Estuaire de la Seine produit un courant très fort. La première chose qu’il faut retenir c’est qu’on a aucun espoir de pouvoir remonter le courant de la marée. J’ai donc planifié ma journée en conséquence en vue de la météo et de la direction du vent.

Un vent du est-sud-est de 12-13 noeuds constant et jusque 25 noeuds dans les risées m’épargnait la grande houle de la mer, mais il y avait une crue de la Seine dû à deux journées de pluie battante et seulement 48 de coefficient de marée remontant pour le retour.

Je suis parti de la plage d’Honfleur à 10h30 ce matin, deux heures avant la marée basse. L’aller était donc limité par le temps. Deux heures maxi pour l’aller en direction du Havre. Je suis arrivé sur la plage du Havre, juste après l’entrée du port à 11h45. Une heure et demie à grand largue.

Le retour était au près, avec la marée montante, mais j’ai sous-estimé le courant de la seine contre la marée. Mais j’ai gagné grâce à un vent frais, parfois avec des rafales importantes – adonnants – qui m’ont donné un cap plus serré. J’ai mis un total de six heures pour cette randonnée.

L’hélicoptère m’a volé par-dessus plusieurs fois, mais personne ne m’a dérangé. Ils ont de l’expérience pour savoir si quelqu’un navigue normalement…

Un bon exercice de navigation intuitive, et j’ai réussi. Je dormirai bien cette nuit!

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Navigation du 16 avril

Il a fait bien froid, mais avec un soleil radieux. 9-12 nœuds de vent nord-nord-est et une marée basse et un coefficient de 54. Des conditions très rassurantes.

Ayant changé mon hauban bâbord, je suis allé faire un aller-retour à Saint Valéry. Cette randonnée rassemblait celle de l’autre jour, sauf à marée basse et la navigation était plus abattue, moins en vent arrière pour l’aller et au près pour le retour. J’ai fait l’aller au grand largue et le retour en vent à travers, légèrement au près. La vitesse était bien accrue.

Je regrette une chose, d’être resté trop près des falaises, car j’aurai eu un vent plus constant et moins « tourné » par les falaises. C’est hier que j’ai regretté ne pas avoir un appareil photo numérique étanche pour prendre les photos d’une vue lumineuse sur Dieppe depuis Saint Valéry.

Cette photo donne une idée des conditions lumineuses que j’ai trouvées. Cette plage est de Saint Aubin à l’est de Veules les Roses, et on regarde vers Saint Valéry en Caux.

A la rentrée, j’ai trouvé les haubans un peu mous! Il faut les vérifier chaque fois…

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